Comment annoncer la réconciliation de Christ à ceux qui ne veulent pas entendre ?

Qu’est-ce qui est bon ou mauvais selon toi ?

Le texte d’aujourd’hui est tiré de l’Épître aux Corinthiens, le chapitre 5 et le verset 18 : « Tout cela vient de Dieu. Il nous a réconciliés avec lui par le Christ et il nous a demandé d’annoncer cette réconciliation. C’est donc de la part du Christ que nous prenons la parole. »

Nous parlons de la part de Christ. Quelle révélation n’est-ce pas ? Tes paroles sont les paroles de Christ dans ta bouche, lorsque tu annonces cette réconciliation entre Dieu et les hommes à cause de l’œuvre de Christ. Alors bien sûr, la question fondamentale est : comment parler de cette nouvelle vie ? Comment parler de Christ à une génération qui ne veut plus écouter ? Chacun doit faire selon sa conviction et en harmonie avec la volonté de Dieu. Nous avons tous une nature différente.

Pour ce qui me concerne, c’est souvent pendant un voyage en avion ; lorsque mon voisin ou ma voisine entame une discussion avec moi, et lorsqu’ils me posent des questions du type : que faites-vous dans la vie ? Quel est votre travail ? Souvent, je commence par le plus facile : la production musicale. Les questions se concentrent progressivement : quels types d’artistes ? Que chantent-ils ? Et progressivement, je dirige la conversation sur les textes des chants qui bien souvent tracent les besoins de l’homme.

Mais je me souviens d’une fois où je lisais la Bible en essayant d’être discret. Mais malgré toutes mes précautions, une jeune femme assise à côté de moi me dit : « C’est la Bible que vous lisez n’est-ce pas ? » Surpris par sa question, je répondis : « Oui, c’est la Bible effectivement. Vous connaissez ce livre ? » « Ah non !, me répond-elle, je me sens assez jugée comme ça ! Et ce livre et moi ne sommes pas amis. » Je lui dis : « Pourquoi vous sentez-vous jugée par ce livre ? » « Parce que je suis lesbienne et je sais que la Bible est contre moi. Tout comme vous qui devez maintenant me juger puisque vous savez maintenant quelles sont mes orientations sexuelles. » « Je ne vous juge pas, lui dis-je, qui suis-je pour juger ? Je ne connais pas votre vie ; mais est ce que je peux vous poser une question ? » « Mais bien sûr », me dit-elle. « Pensez-vous que votre relation avec une autre femme est une bonne chose ou une mauvaise chose ? Immédiatement, elle répond : « Ben, une bonne chose bien sûr ! » Et je dis : « Mais sur quelle règle, sur quelle base, sur quelle norme vous appuyez-vous pour définir ce qui est bon ou mauvais ? Qu’est-ce qui définit ce qui est bon ou mauvais selon vous ? » « Je ne sais pas, me dit-elle. C’est ce que je crois, c’est ce que je ressens, c'est ce que je pense. » Et je lui dis : « Pour moi, ma règle, ce qui définit ce qui est juste et bon, c’est la Bible.

Parce que la Bible ne change pas. Ses principes de vie restent les mêmes ; s’appuyer sur ce que l’on ressent, ce que l’on veut, ce qui semble bon est dangereux parce que je sais que ces choses changent constamment. Ce que j’aime un jour, je ne l’aime plus un autre jour. Je sais, parce que je l’ai souvent expérimenté, que les choses qui me semblent importantes, les choses que j’ai à cœur, changent. Et lorsqu’elles changent, je me retrouve perdu, sans savoir quoi faire, sans repère, sans boussole. Alors que ce livre, la Bible, est la boussole pour vivre une vie qui ne change pas. J’ai continué en disant : « Je vous encourage à lire ce livre. Dans votre lecture vous rencontrerez une personne, Jésus Christ, et il vous montrera le meilleur chemin pour vous. Cherchez cet homme dans votre lecture. Progressivement, vous allez comprendre qu’il marche à vos côtés, non pas pour vous juger, mais pour vous aimer et pour vous montrer le chemin. Il n’est pas offensé par vos questions, par votre vie, ni par votre colère. Il veut s’asseoir avec vous pour vous parler. Cherchez-le dans ce livre. »

J’ai laissé cette jeune femme tranquille, dans ses pensées…

Je prie pour que le Seigneur te donne des opportunités de parler de lui. Il tient compte de ta nature, de ton caractère et même de ta timidité. Demande-lui simplement de te montrer une opportunité de parler de lui.

Et n’oublie pas qu’il est avec toi puisqu’il te demande d’annoncer cette réconciliation.

Gabriel Alonso


Articles récents >

Au marché de Strasbourg, la joie de Noël malgré Magdebourg

outlined-grey clock icon

Les nouvelles récentes >